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Le podcast cinéma qui t'explique des trucs compliqués avec des phrases simples.

Hélène Godin

Bienvenue dans Fichier.zip, le podcast cinéma qui t'explique des trucs compliqués avec des phrases simples. Le but, c'est de faire passer le courant entre le cinéma et toi pour te faire comprendre des théories filmiques en un éclair. Pas de détours, pas de fioritures intellectuelles, ici on est clairs, on est précis ; on est là pour booster ta culture cinéma en moins de 30min.

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petite_histoire_horrifique_du_glitch.zip

Je voulais profiter de la période d’Halloween pour mettre à l’honneur le premier contenu que j’ai jamais enregistré toute seule à cette occasion en 2023. C’était pour le calendrier horrifique de Mylène, de la chaîne Youtube Welcome To Primetimebitch, un projet qui donnait chaque jour la voix à une personne pour parler d’une thématique qui lui avait été attribuée. La mienne, c’était le glitch dans les films d’horreur. Je devais faire maximum 12 minutes, j’ai enregistré ça avec mon tout premier micro, cachée dans ma petite penderie, et je n’avais ni la patience, ni le matos, ni la maîtrise que j’ai aujourd’hui pour les contenus audio. Alors, en attendant de pouvoir vous proposer la deuxième saison de fichier.zip en partenariat avec le distributeur Capuseen, je vous propose la version longue et améliorée de ma petite histoire du glitch horrifique. Bonne écoute !

Sources

La première vidéo sur le glitch est ici !

  • Frédéric Bisson, « L’esthétique Glitch. Une musique du siècle deleuzien » [En ligne], 2013.
  • Rebecca Jackson, "The Glitch Aesthetic." Thesis, Georgia State University, 2011. [En ligne]
  • Corentin Lê, Une brève histoire du glitch, Vie et mort de l'artefact, Critikat, 2021. [En Ligne]
  • Olivier Quintyn, L’ère du glitch : utopie et réification. Pour une théorie critique rétrospective. Audimat, N° 4(2), 177-196, 2015. [En ligne]
  • Albin Wagener, « Hyperconte », Hypernarrativité postdigitale et tectonique du glitch, Signata [En ligne], 12 | 2021, mis en ligne le 31 mai 2021

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le_genderfluid_dans_les_dramas_coreens.zip

Bienvenue dans ce 2e épisode bonus de Noël !
Dans cette émission j'en profite pour revenir sur le cinéma et les séries, en particulier les dramas coréens !

Si je vous dis « Corée », vous me répondrez sans doute Psy, Blackpink ou BTS. Ceux d’entre vous qui consomment des produits cinématographiques me diront peut-être Parasite, la Palme d’Or de Cannes 2019 réalisée par Bong Joon-ho, ou encore Squid Game pour celles et ceux qui consomment les produits de Netflix. C’est sans doute en particulier les clips musicaux très travaillés, les musiques entraînantes et les concerts de plusieurs heures suivis par des fans endiablé·es qui vous viendront à l’esprit. Eh bien figurez-vous que ces types de produits culturels, musicaux ou visuels, font partie d’un même ensemble : la hallyu la vague de culture coréenne. Et contrairement à ce que l’on peut penser, c’est un phénomène qui a plus de trente ans maintenant, et qui prend racine dans les années 1990 avec ce qu’on va appeler la « première vague » (Elsa Brais-Dussault, 2015, p. 107) : les k-dramas, ou les dramas coréens.

Sources

  • BRAIS-DUSSAULT Elsa, « La stratégie du soft-power coréen dans les k-drama et la kpop du mouvement hallyu produits et diffusés entre 2012-2014 », COMMposite 18(1), 2015, pp. 101-127. [En ligne]
  • CICCHELLI, Vincent et OCTOBRE, Sylvie, Kpop, soft power et culture globale, Paris, PUF, 2022.
  • ELFVING-HWANG, Joanna, « Not So Soft After All: Kkonminam Masculinities in Contemporary South Korean Popular Culture », In Proceedings of the KSAA 7th Biennial Conference, 16-18 November 2011, Sydney, Australia. [En ligne]
  • HONG-MERCIER, Seok-Kyeong, « Découvrir les séries télé de l’Asie de l’Est en France : le drama au coeur d’une contre-culture féminine à l’ère numérique », Anthropologie et Sociétés, 36(1-2), 2012, pp. 201–222. [En ligne]

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what-remains-of-edith-finch.zip

Bienvenue dans cet épisode bonus de Noël !
Dans cette émission j'en profite pour revenir sur le cinéma au croisement d'autres arts.

Le let's play de What remains of Edith Finch est disponible sur la chaîne Game Movie Land. Il se présente comme un film d’une durée habituelle (il fait 1h41), comme en proposent toutes les plateformes de streaming aujourd’hui. Peu de montage est nécessaire dans la mesure où il s’agit de connaître le jeu et d’en dérouler des plans séquences successifs : tu incarnes non seulement Edith Finch, mais aussi une multiplicité d’alters en la personne des membres de sa famille unanimement disparus, dont la narration retrace une idée de ce qu’aurait pu être leur mort à partir du témoignage d’Edith, retranscrit dans un carnet où elle met régulièrement à jour un ténébreux arbre généalogique.
Car oui, dans ce jeu vidéo, tu n'es pas le héros.
Dans ce jeu, pour accéder à la suite de l'histoire, tu dois mourir.

Sources explicitement citées dans l'épisode :

  • La vidéo du jeu sur Game Movie Land : https://www.youtube.com/watch?v=rHCYRUTwjZM

  • André Bazin, « Montage Interdit », Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Editions du Cerf, 2011.

  • Baptiste Campion, « Vers l’actualisation d’un « récit fantôme » ? », Communication [En ligne], Vol. 26/2 | 2008.

  • Wilfried Coussieu, « La mort dans les fictions vidéo-ludiques. Analyse d'un imaginaire thanatique contemporain »,
    Études sur la mort [En ligne], 2011/1 (n° 139), pp. 51-66.

  • Umberto Eco, Lector in fabula. La coopération interprétative dans les textes narratifs, Paris, Grasset,1985, pp.
    268-284.

  • Mathieu Triclot, « Ce film dont vous n’êtes pas le héros », Philosophie des jeux vidéo, Paris, La Découverte, 2017,
    pp. 81-114.

Sources présentes dans le texte de départ, mais retirées pour l'adaptation en podcast :

  • Coralie David, Le jeu de rôle sur table : l’intercréativité de la fiction littéraire. Littératures. Université Sorbonne Paris Cité, 2015. [En ligne]
  • Gilles Deleuze, Cinéma 2, L’image temps, Paris, Minuit, 1985, pp. 118-19.

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le-mythe-des-snuff-movies.zip

Pour des raisons tout à fait explicables, il n’est pas rare aujourd’hui de lire à propos d’un film sanglant comme Cannibal Holocaust, Hostel, Martyrs ou encore Serbian Film que j’évoquais le mois dernier, qu’on est « quasiment dans le snuff movie ». Dans l’épisode d’aujourd’hui, je vais tenter clarifier un petit peu, dans le temps imparti, ce mythe du cinéma extrême. Je vais proposer une modeste définition de ce type de créations, ainsi qu’une explication de la fascination que ces productions peuvent générer.

Commençons par le commencement : chers auditeurs, chers auditrices, les snuff movies au sens propre du terme, ça n’existe pas.

Sources explicitement citées
(La traduction orale des ressources anglophones est de l’autrice du podcast.)
Si l'accès à un article se bloque, DM moi sur les RS et je t'envoie le PDF.

Sources ayant contribué à l'écriture de l'épisode mais qui n'ont pas été citées explicitement :
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belle_delphine.zip

30$, c’est le prix d’une fiole d’eau de 30ml que toute la communauté geek s’arrache en Juillet 2019. Belle Delphine, de son vrai nom Mary-Belle Kirschner, e-girl de 20 ans s’étant fait connaître sur les réseaux sociaux pour ses photos suggestives mettant en scène l’ahegao japonais (une grimace censée symboliser l’orgasme mais dont la signification beaucoup plus sombre sera l’objet d’un autre épisode), profite de sa notoriété pour vendre n’importe quoi, et ici, c’est l’eau de son bain. La polémique enfle, l’objet est acheté, bu, vapoté, consommé sous toutes ses formes en live sur Youtube et Twitch : il devient sujet de plaisanterie, un template, il devient un meme.

Cet épisode est une version valorisée et augmentée d'une conférence en ligne donnée en 2022 : https://youtu.be/Kbp1c8T1a_I?si=Lih94TMej_DHIIGC&t=17827


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